Low-technicisation et recherche
Pourquoi faisons-nous de la recherche scientifique ? (Grothendieck, 1972)
« La chose extraordinaire est de voir à quel point mes collègues sont incapables de répondre à cette question. »
« La production scientifique, comme n’importe quel autre type de production dans la civilisation ambiante, est considérée comme un impératif en soi. »
Le problème c'est le lien entre recherche et croissance (Chevassus-au-Louis, Graner et Stengers, 2023)
Les partenaires privés sont parties prenantes dans la définition des recherches.
La recherche est financée parce que la recherche est le moteur de la croissance.
La recherche ne se fait pas au nom d'un projet, mais au nom de la croissance, qu'elle qu'elle soit, la croissance de n'importe quoi, y compris une croissance abstraite, purement financière.
Continuer de faire de la recherche
Les problèmes environnementaux ne vont pas s'arrêter parce qu'on arrête d'y penser, donc arrêter la recherche aujourd'hui n'arrêterait pas le problème.
Ça a donc du sens de continuer à chercher, c'est même un héritage (au sens d'A. Monnin) à assumer.
Pistes à suivre
Évaluation (a priori et a posteriori)
Imagination (penser au delà)
Prendre le temps (être sensible au monde)
Démocratie (choisir les pistes de recherche)
Espaces « Ingénierie Soutenable » à l'UTC
Collectif low-tech (enseignant·es, étudiant·es, ancien·nes...) :
Un pôle « conceptualiser » (inter-labos, ouvert)
Un pôle « trajectoires » (étudier les formations et métiers du low-tech)
Un pôle « projets » (actions réelles en lien avec le territoire)
Axe de recherche « low-tech » à l'UTC (en construction)