La lowtechnicisation est une proposition alternative au solutionnisme technologique.
Elle s'oppose à la fois au climatoscepticisme et à la technophobie.
(ne pas se préoccuper des questions de soutenabilité, continuer comme si de rien n'était)
(faire semblant de s'en préoccuper, volontairement ou pas, green washing)
Il suffit de faire évoluer la technique pour que les solutions adviennent (nucléaire, hydrogène, éolienne, géo-ingénierie...).
Il suffit d'évaluer et réduire les impacts pour optimiser, on peut continuer à peu près pareil à "croître" si on fait "attention".
Logique de pari (si on reconnaît par ailleurs l'urgence d'agir pour inverser les courbes).
Minoration des effets rebonds (à venir).
Critique du solutionnisme (jusqu'ici, ça ne fonctionne pas).
Se désintéresser de la technique, car "ce n'est pas ça qui compte" ; problème : perte de crédibilité et surtout de capacité d'action dans le monde technique, pouvoir laissé aux ingénieurs solutionnistes (et donc pas de contre-pouvoir)
Refuser la technique, posture "contre" : la technique c'est mal parce que ça détruit la planète. Non : la technique n'est ni bonne, ni mauvais, ni neutre, elle est constitutif de l'humain, la question qui peut être posée est quelles techniques ? (et la réponse n'est jamais simple).
il n'y a pas de crise climatique sans numérique, c'est grâce aux calculs rendus possibles par les machines que l'on peut prouver le changement climatique.
Ne pas se poser "contre" la technique, mais chercher en quoi l'ingénieur est un acteur, en quoi il peut être un contre-pouvoir de la direction dominante (solutionniste), et donc conserver un sens pour l'apprentissage technique.