L'écriture du contenu, c'est à dire l'exposition de ce qu'il faut connaître est (en général) déjà écrit quelque part (sur le web) :
c'est un exercice facile (l'enseignant-auteur a accès au contenu, il peut le copier et l'adapter)
à faible valeur ajoutée (l'apprenant a accès au contenu par ailleurs, et en conséquence lit peu)
Choisir un ordre qui permet la progression et le maintien de l'intérêt (l'ordre pédagogique n'est pas toujours l'ordre logique, il faut parfois apprendre quelque chose de partiel pour le compléter ensuite).
Découper un contenu complexe en étapes que l'on peut appréhender une par une (analyse, fermeture)
Inventer ou choisir des exercices d'application permettant de fixer les notions, qui permettent de travailler (faire faire)
Inventer ou choisir des exercices problématiques permettant de redonner accès au complexe dans le limite de ce qui a été parcouru (synthèse)
Doser a priori les efforts qu'aura à fournir l'apprenant (faire travailler)
Enseigner un langage ou un paradigme de programmation ne nécessite pas d'exposer et tester toutes les fonctions du langage (c'est le rôle de la documentation).
C'est décider ce par quoi il faut commencer, choisir ce dont il est utile de parler, ce dont il n'est pas utile de parler, ce dont il est utile de ne pas parler.
La vidéo, c'est coûteux à produire et à maintenir (on perd de la liberté éditoriale).
les contenus très "racontés" sont difficile à réutiliser et adapter (on perd en liberté de rééditorialisation).
Les quiz superficiels de vérification du cours ne sont pas (très) utiles, ce qui compte c'est la mise en application (et non la restitution à court terme).
Le pair-à-pair est intéressant, mais il demande lui-même de la supervision pour devenir un exercice pédagogique.