« Cette complexité va de pair avec une ignorance artificielle. Le fait qu'on ne nous laisse pas accès aux spécifications, que l'on ne nous laisse pas comprendre les puces, qu'on ne nous laisse pas comprendre les logiciels, génère de l'ignorance. Le fait que l'on se retrouve comme deux ronds de flan devant cette complexité infinie, c'est aussi le fait que personne, aujourd'hui, n'est capable de percer cette complexité-là. Peut-être même pas l'ANSSI, l'Agence nationale de la sécurité des services d'information, qui est censée protéger l'information des ministères et des opérateurs d'importance vitale. Même Bruce Schneier, même Chuck Norris, même une armée clonée de Chuck Norris et de Bruce Schneier serait incapable de comprendre ce qui se passe entre Google et vous, quand Google vous propose une pub ou que vous envoyez un e-mail ou que n'importe quoi d'autre, tellement cette complexité repose sur cette ignorance artificielle. (Zimmermann, 2015) »
Un programme technologique (au sens costechien) de gestion de sa défiance, voire de restauration de la confiance.
Développer la confiance froide par le comprendre
Développer la confiance chaude par le faire (ensemble)
Rationaliser ses rapports aux ordinateurs (se renseigner, critiquer, décider, faire le choix de ne pas faire confiance).
Se poser la question de la complexité des phénomènes qui nous percutent (algorithmique, apprentissage profond, blockchain, IA...) ; qu'a-t-on besoin de comprendre ; jusqu'à quel niveau ?
Participer à des développements, passer de statut de "simple utilisateur" à celui d'acteur (programme Contributopia de Framasoft).
Notion de commun : favoriser la proximité, l'engagement, les communautés à échelle humaine.
Les services de Picasoft sont des communs, ils ne sont pas forcément "mieux", mais nous comprenons comment ils fonctionnent et ils sont à nous (nous en avons la gestion, le contrôle, la responsabilité...).