Picasoft est un exemple utcéen de Chatons, c'est à dire une (petite) copie de Framasoft.
Finalement, est-il plus raisonnable de se fier à :
Votre petite sœur, très douée, qui vous propose des tas de trucs en auto-hébergement.
Picasoft, parce que si c'est fait par des Utcéens, c'est forcément mieux.
Framasoft, parce que Picasoft est une copie, et donc c'est forcément un peu moins bien.
Google, parce que c'est quand même plus sérieux.
La difficulté de l'auto-hébergement c'est qu'il est difficile pour un individu seul de maintenir une infrastructure à la fois fiable (backup, disponibilité de service, résistance aux pannes...) et sécurisée (mises à jour, résistance aux attaques...).
Dans une moindre mesure c'est aussi le cas de structures associatives, comme le montre les CGU de Picasoft (inspirées de celles de Framasoft) : « On n'est pas obligé de réparer. Picasoft propose ce service gratuitement et librement. Si vous perdez des données, par votre faute ou par la nôtre, désolé, mais ça arrive. Nous ferons ce que nous pouvons pour les récupérer, mais nous ne nous assignons aucune obligation de résultat. Évitez de mettre des données trop sensibles ou importantes sur les services Picasoft, car en cas de perte, nous ne garantissons pas leur récupération. »
Après, ce serait mieux chez Google ? Pas sûr... : « Dans les limites permises par la loi, Google, ses fournisseurs et distributeurs, déclinent toute responsabilité pour les pertes de bénéfices, de revenus ou de données, ou les dommages et intérêts indirects, spéciaux, consécutifs, exemplaires ou punitifs. »
Encore une fois et pour conclure, l'idée est que chacun puisse faire un choix en fonction de son appréciation des risques et de à qui il souhaite transférer son pouvoir.