Le logiciel libre est une condition de possibilité de la confiance dans le monde numérique.
Pour faire confiance à un programme il faut pouvoir le lire ; si le code est secret (propriétaire) alors on ne peut pas déterminer de façon certaine de ce qu'il fait.
Si un code est public (et qui plus est clair, documenté, utilisé...) alors des experts qui n'en sont pas les éditeurs vont se l'approprier, l'auditer...
« C'est au cœur de ce que croient la Free Software Foundation et Stallman : que le logiciel propriétaire enlève à l'utilisateur le contrôle sur la machine, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses, en particulier à présent que nous dépendons des ordinateurs pour à peu près tout ce que nous faisons. Le fait que Stallman l'ait prévu il y a près de trois décennies est remarquable, et donne raison à son activisme. (Kauffmann, 2012) »
« Freedom in the future will require us to have the capacity to monitor our devices and set meaningful policy on them, to examine and terminate the processes that run on them, to maintain them as honest servants to our will, and not as traitors and spies working for criminals, thugs, and control freaks. (Doctorow, 2011) »
Bien entendu chaque utilisateur n'est pas tenu de savoir comment fonctionne chaque programme de chaque machine pour avoir confiance, mais il peut faire confiance à un tiers autre que l'éditeur du logiciel (un cousin geek, une asso militante, une entreprise spécialisée...).
L'idée est de connaître quelqu'un qui connaît quelqu'un qui...