Les SGBDRO

Introduction

Les SGBDRO[1] sont nés du double constat de la puissance nouvelle promise par les SGBDOO[2] et de l'insuffisance de leur réalité pour répondre aux exigences de l'industrie des BD[3] classiques. Leur approche est plutôt d'introduire dans les SGBDR[4] les concepts apportés par les SGBDOO plutôt que de concevoir de nouveaux systèmes.

Objectifs des SGBDRO

  • Gérer des données complexes (temps, géo-référencement, multimédia, types utilisateurs, etc.)

  • Rapprocher le modèle logique du modèle conceptuel

  • Réduire l'impedance mismatch[5]

  • Réduire les pertes de performance liées à la normalisation et aux jointures

DéfinitionModèle relationnel-objet

Modèle relationnel étendu avec des principes objet pour en augmenter les potentialités.

Synonymes : Modèle objet-relationnel

FondamentalType utilisateur

Le concept central du RO est celui de type utilisateur, correspondant à la classe en POO[6], qui permet d'injecter la notion d'objet dans le modèle relationnel.

Les apports principaux des types utilisateurs sont :

  • La gestion de l'imbrication (données structurées et collections)

  • Les méthodes et l'encapsulation

  • L'héritage et la réutilisation de définition de types

  • L'identité d'objet et les références physiques

AttentionTables imbriquées et tables objets

Le modèle RO apporte deux nouveautés distinctes et indépendantes à ne pas confondre :

  • Les tables imbriquées (nested model) qui permettent de dépasser les limites de la première forme normale et de limiter la fragmentation de l'information ;

  • Les tables objets qui permettent d'ajouter les identifiants d'objets (OID), les méthodes et l'héritage aux tables classiques.

Avec un SGBDRO on peut ne pas utiliser ces deux extensions (on reste alors en relationnel), utiliser l'une des deux ou bien les deux conjointement.