Low-techniciser le numérique ‽
Thibaut Arribe (Kelis), Aurelien Béranger (Costech), Matthieu Bricogne (IM), Guillaume Carnino (TSH), Hugues Choplin (TSH), Pierre La Rocca (GI), Benjamin Lussier (GI), Clément Marquet (Costech), Sylvain Spinelli (Kelis)
La participation de l'industrie informatique à l'empreinte écologique des humains (CO2, terres rares, biodiversité, eau...) est aujourd'hui mesurée, même si ces mesures peinent à être précises. L'empreinte du numérique se répartit d'une part entre la fabrication et l'utilisation, et d'autre part entre les terminaux, les serveurs et le réseau. Des controverses existent sur la prédominance de chacun de ces postes, mais un consensus se dégage sur la nécessité de considérer la croissance exponentielle du numérique comme problématique.
Le numérique se pose en un double cas limite :
Il est d'emblée dans le champ du high-tech ; il n'y a pas de d'informatique low-tech.
Il revêt un caractère holistique ; toutes les autres technologies humaines dépendent aujourd'hui du numérique.
On ne peut donc pas envisager d'informatique low-tech et on peut difficilement imaginer un monde sans numérique. En revanche on peut envisager d'agir sur l'informatique que l'on privilégie : de plus en plus puissante et génératrice de nouveaux besoins, ou au contraire plus modeste et moins invasive.
On peut définir le processus de low-technicisation comme consistant à chercher à réduire l'empreinte technique d'un outil.
L'ingénieur sensibilisé à la low-technicisation numérique pourra ainsi chercher à réduire le spectre fonctionnel et la complexité technique des applications informatiques afin de produire des outils plus économes et plus conviviaux.
L'Api permettra de :
les matinées dans le cadre de conférences et ateliers : travailler l'état de l'art et les concepts liés à la low-technicisation du numérique ;
les après-midi dans le cadre d'un projet en petits groupes : élaborer une critique d'un outil logiciel ou matériel (site web, application métier, média social, terminal, réseau...) et proposer une maquette de solution alternative.
Jour 1 : Problématique et état de l'art · Low-technicisation et ingénierie
Jour 2 : Perspective historique · Low-technicisation et industrie
Jour 3 : Lowtech et évaluation d'impact · Low-technicisation du numérique
Jour 4 : Atelier « Rêver un numérique pour 2030 »
Jour 5 : Synthèse de groupe
Jour 1 : Définition.
Jour 2 : Idéation.
Jour 3 : Maquette.
Jour 4 : Évaluation.
Jour 5 : Capitalisation.