Réutilisation de fragments XML
Notion de réutilisation
Grâce au numérique, des mêmes fragments documentaire peuvent être réutilisés plusieurs fois au sein de plusieurs documents différents.
Par copie (copier/coller)
Par référence (pointeur)
Autonomie
Un fragment est réutilisable s'il est autonome, c'est à dire qu'il peut prendre du sens dans plusieurs contextes.
Il n'est pas (en général) indépendant, c'est à dire que le sens qu'il prend dépend de son contexte d'exploitation (il n'a pas un sens absolu).
Il n'est pas (en général) générique, c'est à dire qu'il ne peut pas prendre un sens dans tous les contextes imaginables, mais seulement dans un sous-ensemble.
Un fragment autonome peut être réutilisé, même s'il n'est pas indépendant, ni générique ( Bachimont 98[1]).
Exemple :
Par exemple pour le cours de bases de données NF17, la notion de requête permettant la "projection" suppose le SQL et l'algèbre relationnel comme contexte. Elle peut être utilisée pour différents usages : formations aux bases de données à l'université, formation MySQL dans une entreprise, exemple d'un cours théorique sur l'algèbre relationnel, etc.
Remarque :
La réutilisation par copie ou par référence induisent des différences de gestion :
Par copie, je réutilise un fragment que je fais miens, éventuellement que je modifie, je le dissocie de son auteur d'origine et de la vie documentaire qui lui est associé dans ce cas, je ne peux pas profiter des modifications ultérieures faites par ce dernier
Par référence, je maintiens la paternité et l'authenticité du fragment d'origine, je pourrai intégrer les modifications ultérieures qui seront apportées, je ne peux pas modifier le fragment réutilisé dans le cadre spécifique d'un usage (le fragment est le même dans tous ses usages)